LHOUCINE BENLAIL – MAWTINI NEWS
Que se passe-t-il en Belgique ? La sacralité du défunt est-elle devenue si peu chère qu’on peut désormais en faire commerce ? Et où sont les ambassades et les consultes face à ce trafic de corps de musulmans ?
Des informations parvenues à notre connaissance sont indignes et suscitent la colère chez toute personne libre. Dans une région de Belgique, où la dignité de l’homme, vivant ou mort, est censée être préservée, des faits choquants révèlent une exploitation abjecte de la sacralité des défunts musulmans. C’est un scandale qui frappe au cœur toutes les valeurs humaines et religieuses, et qui révèle une complicité ou une négligence inadmissible.
Les rapports font état d’un marché douteux conclu par un organisme connu en Belgique, concernant la toilette mortuaire, la mise en linceul, le transport et l’enterrement des musulmans. Un marché qui n’a pas pour but de servir la communauté, mais de trafiquer avec les corps de ses morts. Contre la somme de quatre mille euros par corps, versée sur le compte d’une association, l’accord stipule le transfert du prix de 15 corps par an, accordant à un individu de nationalité maghrébine le monopole de la prise en charge de tous les défunts musulmans de cette région. Quatre mille euros ! Un prix exorbitant pour la dignité d’un mort, payé à une entité qui ne dispose même pas des équipements nécessaires. Des membres de la communauté ont visité le centre de cet individu et ont vu de leurs propres yeux des marques bleues sur les corps, indiquant une décomposition due à une réfrigération défectueuse. Quelle insulte ! Quel mépris pour les âmes de ceux qui ont quitté la vie !
Cette situation tragique soulève des questions brûlantes : qui est responsable de ce crime moral ? Où est le rôle des ambassades et des consulats, qui sont censés être des remparts pour les communautés à l’étranger ? La sacralité du défunt est-elle devenue si insignifiante au point d’être ouvertement commercialisée ? Et où sont les associations et les regroupements islamiques en Belgique ? N’est-ce pas leur rôle religieux et moral de préserver la dignité de leurs morts et de mettre en pratique le principe “Honorer le défunt, c’est l’enterrer dignement”, et non le vendre ?
Garder le silence face à ces pratiques, c’est y participer. Fermer les yeux sur cette exploitation, c’est trahir la confiance devant Dieu et devant la conscience. Toute personne dotée d’une conscience vive doit agir, élever la voix et exiger une enquête immédiate sur ces allégations, ainsi que la mise en cause de tous ceux impliqués dans ce commerce sordide. La dignité du défunt n’est pas une marchandise que l’on achète et que l’on vend ; notre devoir, en tant que musulmans et êtres humains, est de la protéger et de la préserver. Les autorités belges de sécurité et les associations de défense des droits de l’homme doivent également mener des visites inopinées et surprises dans ces centres pour vérifier leur respect des normes médicales et humaines convenues internationalement.
À suivre.